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Des agriculteurs totalement irresponsables !

Alors qu'ils se disent "responsables syndicaux" on peut une nouvelle fois constater qu'ils ne sont qu'irresponsables !
Il faut savoir que ces individus se battent tout simplement contre les lois qui ont été mises en place pour modèrer quelque peu les dégâts qu'ils causent à l'environnement et partant, à la santé de tout un chacun, dans le seul but d'augmenter leurs profits immédiats.
Honte à eux !
Le Pic Vert n'en croyait pas ses yeux à la lecture du "Sud-Ouest" qui rapporte ainsi les faits...
"Hier, quatre témoignages sont ainsi venus éclairer cette colère paysanne. Un tel qui a tout bonnement arrêté son projet de retenue colinaire devant les contraintes administratives imposées ou un autre qui voit son vieux plan d'eau, inconnu des services de l'État, entraîné dans un dossier de régularisation."
Ben oui, mon brave monsieur, quel scandale... On ne peut plus faire n'importe quoi chez soi ! Pensez-donc, il y en a qui possèdent de "vieux plans d'eau inconnus des services de l'Etat", mais comment faisaient-ils donc pour toucher les primes à l'irrigation ? Le Pic Vert en a entendu affirmer sans rire "qu'on venait leur compter les poules avec un hélicoptère", que n'ont-ils vu plus tôt cette retenue collinaire, ces fonctionnaires tatillons. Ils sont "tatillons" les fonctionnaires de la police de l'eau... D'ailleurs les fonctionnaires sont soit des fénéants, soit des tatillons !
Luc, 50 ans, céréalier à Cazaubon, est également venu manifester : « Pour créer une retenue d'eau, il faut au préalable une étude d'impact qui coûte forcément cher. Les contraintes se multiplient et puis, ce n'est pas, vraiment, un contexte favorable. ».
M'enfin quand même, on n'a pas idée, "une étude d'impact" pour une retenue collinaire !!!! Alors qu'on l'oublie parfois pour des porcheries... Bon, là il y a parfois des voisins qui font échouer le projet...
Arnaud fulmine, lui le laitier, qui reste outré par la marge de la grande distribution. Il estime perdre plusieurs milliers d'euros par mois. « Avant de vider le lait, on va vider les fosses, explique-t-il. Vous savez, nous, il nous faut trois litres de lisier pour produire un litre de lait. Alors, on peut en déverser des bennes, n'importe où. »
Trois litres de lisier pour un litre de lait ? Mais qui paie les dégâts de ce mode intensif ? Pas Arnaud ni la grande distribution... Nous tous !
Le directeur de la DDEA, Michel Tufféry a tenté de calmer la grogne : « Il n'y pas d'acharnement envers le monde agricole. Il faut peut-être qu'on soit plus vigilant à ce que peuvent induire certaines demandes. »
Face à une administration qu'ils estiment « de plus en plus tatillonne », les agriculteurs ont assuré rester attentifs et offensifs. « Nous ferons un point à la rentrée, a donc livré en conclusion Rémi Fourcade. Si rien n'a changé, nous reviendrons. » Avec certainement encore quelques tonnes de fumier...

Voici un exemple de ce que l'on peut rencontrer dans notre belle campagne gersoise. Les effluents d'un élevage de veaux qui se répandent jusque dans le fossé bordant la route, lequel se déverse directement dans le ruisseau tout proche... Le Pic Vert à failli vomir tellement l'odeur était insupportable.
Cette photo date de quelques mois, il semblerait que depuis "des fonctionnaires tatillons de la police de l'eau" aient fait cesser ce scandale !!!
Les exemples comme celui-ci ne sont, hélas, pas rares. On pourrait y ajouter les épandages de lisiers (porcheries par exemple à l'ouest du département - affaire en cours), utilisation délictueuse de désherbants  ou dépôts en tous genres, (ici des œufs).



Affaire règlée également suite à l'intervention de "fonctionnaires tatillons"...
Veulent-ils ces syndicalistes agricoles que cette façon de faire se développe plus encore ?
Le Pic Vert se dit que, finalement, ces agriculteurs qui ne vivent (ce sont eux qui le disent...) que grâce aux primes de la PAC, ils sont un peu "fonctionnaires" aussi puisqu'ils émargent sur nos impôts... Alors pourquoi les citoyens n'auraient pas un pouvoir de contrôle bien plus étendu quant à la façon de produire, à l'impact de cette production et à la qualité du produit fini ? Cela se passe partout ainsi, que ce soit pour le fonctionnaire soumis au contrôle de l'Etat-payeur ou pour le salarié soumis au contrôle du patron-payeur.
Hélas on n'en prend pas le chemin et les moyens que l'on retire aux administrations chargées de ces contrôles nous font craindre le pire dans un avenir proche.
A moins...
A moins que les citoyens conscients des risques que de telles attitudes font courrir à l'environnement et à leur santé, décident de se lever et de défendre leurs droits et ceux qui ont en charge de les faire appliquer !
Chiche !
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